14 juillet 2001, une date gravée dans ma mémoire. Ce jour-là, nous participions à un barbecue qui rassemblait des anciens du Zaïre. Les retrouvailles avec nos amis étaient joyeuses et les enfants jouaient dans le jardin. Mon fils de trois ans était particulièrement en forme. joues rouges la course des petites jambes dans l’herbe verte Nous sommes rentrés chez nous vers dix-neuf heures et, après un repas léger et un bain, j’ai mis mon garnement au lit. Je m’interroge encore sur la suite de hasards de cette journée. Mon mari et moi étions tous les deux au téléphone quand j'ai entendu un bruit curieux à l'étage. J'ai demandé à ma fille d’aller vérifier et elle m’a confirmé que mon fils était dans son lit. Plus tard, un nouveau bruit et un sentiment d’urgence m’ont poussée à interrompre la communication. En escaladant les escaliers, ma fille a redressé la tête et vu son frère de l’autre côté du velux. Hurlements… Son papa a franchi les marches en quelques secondes, est passé par la fenêtre et a rampé pour le récupérer au sommet du toit. Très, très lentement, il a repris le chemin inverse, mon fils à l’abri dans ses bras. Nous étions sidérés. Ce petit bonhomme assez turbulent qui, était à tout moment surveillé, avait profité de nos activités pour approcher de son lit un climatiseur, ouvrir le vélux et se hisser sur le toit. Le lendemain, des chaînes ont été posées à toutes les fenêtres. troisième étage à vingt centimètres près l’abîme